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29 juillet 2012 7 29 /07 /juillet /2012 07:59

Liney.jpgEn 1162, le Marquis de Liney, propriétaire du château de la Tour d’Affléville, fait   bâtir une chapelle au lieu dit « Pressoir des Morts  » en remerciement d’un vœu pour le gain d’une bataille.

  Affléville

  affleville-dessin.jpg

 affleville-plan.jpg

En 1206, le Duc Simon de Lorraine meurt et la famille de Vaudémont, seigneurs de Foug, en profite pour porter leurs hommages au Comte Thiébaut 1er de Bar alors plus puissant que le Duc de Lorraine, puis renouvelé par Hugues II en 1216, à Henri II de Bar.

 

  Taque de cheminée du château de la tour d’Affléville

 taque

Les moines de Gorze, demeurés seigneurs spirituels de Foug ne pouvaient pas s’en froisser, car ils avaient une grande confiance à la Maison de Bar, à laquelle ils avaient

déjà accordé la vouerie (levée d’impôts sur chaque conduit ou ménage) de leurs terres.

 

Ce qu'il en reste dans les années 50.

 Affléville 1950

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22 juillet 2012 7 22 /07 /juillet /2012 07:59
Le café de la Gare Evrard, puis Laurain, a été rehaussé. Il avait aussi un cinéma que ce billet d’entrée rappelle.

Café et Hôtel du Coq, de M. Maljean puis de M. Pott. Pendant de nombreuses années, une bonne partie de la population de Foug venait danser, à l’arrière du café tenu par Mme Laurain. A l’arrière plan, le café qui s’appelait à l’arrivée des Fonderies le café des cubilots, devient « Au Grand Sérieux », puis chez Erche où l’on jouait aux quilles (au dessus du rond point actuel).

La gare, avec les transports divers, ici des tonneaux, pour les négociants en vin de Foug. La gare a été construite à l’origine avec un élément central et une aile de part et d’autre.

La gare s’agrandit, la décision est prise le 20 septembre 1911, avec le développement de l’activité (Carrelages et Fonderies et voyageurs) et l’augmentation des tonnages transportés.

Le personnel de la Compagnie des Chemins de Fer de l’Est, en gare de Foug.

Accolée à la première maison des cités des sources, rue d’Harouin, l’épicerie la Source, appartenant aux Fonderies, puis ce magasin s’est installé dans un bâtiment spécifique.

Bibliographie :

- Boulogne L.G. : Monographie sur Foug

- Aubry R. : Foug et ses environs

- Beck R. : Monographies sur Foug

- Bibliothèque Nationale de France : Divers ouvrages sur Foug (Fond Lorrain)

- Commune de Foug : Archives des délibérations des Conseils Municipaux

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1 juillet 2012 7 01 /07 /juillet /2012 07:59

bons amisCe café de la famille Gaspard,  s’appelait « Au rendez vous des Bons Amis », il s’appelait encore ainsi en 1966, lorsque M. et Mme Pawlack  l’on repris pour en faire le café restaurant de la Flamberge (épée) de bonne qualité. Le second contournement de la RN4 de 1984 a fait péricliter l’affaire.

 

La boulangerie de M. Nussbaumer, qui au début, livrait le pain à vélo avec une hotte sur le dos, la droguerie de M. Alizon a pris sa place un temps. Au second plan la ferblanterie Renard, puis Noël.

nusbaumer renard  noël

La boutique du coiffeur M. Viard, est devenue la Poste. Puis elle déménagea rue Dr Schneider.

  viard

A gauche du coiffeur Viard, le magasin de vente et réparation de bicyclettes, mobylettes et motos de M. Chaulé, dont on peux voir la publicité.

  chaulé

Le magasin « Au Petit    Louvre », chausseur, confection et mercerie, tenu par Mme et M. Froissart, devenu ensuite une succursale de la Source (magasin d’alimentation appartenant aux Fonderies), tenue par Mme Mencier.

louvre

 

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24 juin 2012 7 24 /06 /juin /2012 09:35

Au premier plan, le café du centre, tenu par M. Prévôt  puis Merli qui a été le dernier café de la commune. Au  second plan la boucherie Busié, puis Thouvenin, puis Liès.

  café du centre2

La ferblanterie - quincaillerie  Mashino , avec ses belles lampes à pétroles, ses cafetières et ses brocs, en vitrine. Dans mes jeunes années, j’allais y acheter des pointes ou des vis qui étaient vendues au kilogramme.

 mashino2

 L’épicier Roca puis Catherine (leur gendre) , le 20 juin 1940, une compagnie de malheureux légionnaires dépenaillés, désorganisés, déferlant sans chefs dans notre Commune ayant faim et soif, ont dévalisé deux commerces locaux (Catherine et Dardinier). Plainte est déposé par Catherine contre la Commune qui n’a pas su maintenir l’ordre public. En novembre 1946, la Commune perds son procès et paie 42.804F à Catherine et 12.150F à Dardinier. 

roca catherine2 catherine2

 

Le magasin de confection Constant-Lelièvre « au nouveau siècle », la   famille Pruniaux a repris ce magasin qui n’existe plus.

 nouveau siécle2

Sur cette carte d’après la dernière guerre, la succursale N° 1232 des magasins Eco est une réduction d’Économats Français, à l’entrée de la rue des Jeux, tenus par M. et Mme Brunetti.

 écos2

Le magasin de l’épicier Siccard, qui éditait également des cartes postales, rue des Jeux.

 siccard2 

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17 juin 2012 7 17 /06 /juin /2012 07:59

Dans les années 30, avant la Mairie, le magasin du photographe  M. Mangin, avec la statue de Saint Michel au dessus de la porte. C’est grâce à ce photographe, qu’on a aujourd’hui beaucoup de  traces du passé de Foug. Ce magasin deviendra l’épicerie la Source, appartenant aux Fonderies, puis une  succursale des Coopérateurs de Lorraine.

  mangin2   

La boulangerie Stiesz devenue Lecompte, Kanny et Chaudron. Le personnel et des clients posent pour la postérité, y compris le petit dernier. C’est dans cette boulangerie que les ouvrières de l’atelier de  Salmon Seiligmann passaient  le matin, acheter le croissant pour la pause matinale.

stiesz2 

Ce magasin a beaucoup changé de fonction en une dizaine d’années : le magasin de vente de vélos et voitures Mathieu, puis un magasin de confection de travail, sans doute après l’arrivée des Fonderies, puis les Grands Économats Français (épicerie), puis  au Bon Marché et enfin le café restaurant Pigeat. Il a été remplacé par une banque qui n’existe plus.

 paul mathieu2

 

 confection bleus2

     grands-economats-francais2.jpg

 bon marché2

 pigeat2 

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10 juin 2012 7 10 /06 /juin /2012 07:59

On peut retrouver certains d'entre eux, grâce aux cartes postales anciennes ou semi modernes. Cette maison, c’était celle de M. Paul Michel, marchand de peaux de lapins au début du 20éme siècle.     maison michel

Le café de l’Hôtel de Ville tenu par M. Lahalle puis, par M. Spohr.

café spohr  

Ce café existait en 1914, il a été remplacé par l’épicerie de Mme et M. Humbert, puis par la confiserie de Mme   Bisot.

bisot 

La succursale N°201 des Comptoirs Français de M. Tremblot, à la création du magasin, pour faire la devanture, on a fait simple : deux panneaux de bois.

comptoir français  

En juin et juillet 40, les soldats allemands avaient réquisitionné les produits alimentaires et contrôlaient régulièrement dans les boulangeries si les boulanger ne dépassaient pas les quantités de pain destinées à la population. Sur cette photo, il y a un attroupement de faouins venus demander à M. Guyez (seul boulanger sur les 4 de la commune à être resté à la débacle) s’il y avait du pain ce jour là ? Certaines personnes en étaient réduites à quémander de la nourriture aux soldats Allemands qui avaient plus que nécessaire et devaient même en jeter. Certains soldats ont accepté de donner de la nourriture en trop à la population.       guyez1 Sur cette carte le magasin de M. Guyez. Dans les années 50, ce bon boulanger livrait le pain dans sa Quadrillette Peugeot, dans laquelle il m’autorisait à monter pour aller à l’école, avec un croissant en prime !     guez2

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3 juin 2012 7 03 /06 /juin /2012 09:54

En 1753, on trouve 50 commerçants dans la Commune dont 5 aubergistes : repas et gîte (Cugnot, A. Vigneron, F. Vigneron, Jolicorps et Bernard), 1 barbier (De Ligny), 1 blanchisseur (Girardin), 4 bonnetiers (De Ligny, Vve Blot, Regnault, Vve Godfrin), 4 boulangers (Bottelier, Mingot, Charlemagne l’aîné et Barras).

 

8 cabaretiers : vin au détail et repas (Barras, Picard, Sébure, Vve Laflotte, Etienne, Colson le jeune,  Claude et Munier), 2 charcutiers (Sébure et Claude), 3 cordonniers (Munier, Rollier et Régnault l’aîné), 1 cordière (Vve Mensard), 2 couturiers (Vve Martin et Viviot), 3 marchands (Mercier, Lévy et Girardeau).

 

1 mercier (Ruyer), 3 négociants (Vve    Jutens, Mercier et Picard), 6 tailleurs (Miller, Nicolas, Issanchon, Basser, De Colleney et Guinay), 5 vendeurs (Lamiot, Joly, Cabillat, Munier et Sébure). 

 

A cette époque nombre de personnes avaient plusieurs métiers : Eugène Girardeau était procureur de la Prévôté, marchand et laboureur ; François Etienne était cabaretier et vigneron ;  Jean Régnault était bonnetier et vigneron ; Claude Claude était Cabaretier, charcutier et vigneron ; Barthélémy Sébure était Cabaretier, charcutier et vendeur.  

 

En 1924, Il y avait deux agents d’assurance Guillaume et Rulquin ; quatre    aubergistes Parmentier, Charotte, Charroy et Egensperger ; un marchand de bois Bainville ;  trois bouchers Busié, Lambert et Mourant ; quatre boulangers Guyez, Rivière, Nussbaumer et Lecompte.

 

Il y avait également un buraliste Mayet ; onze cafetiers Lugnier, Breda, Lelièvre, Prévot, Cohy, Pigeat, Loconte, Gaspard, Kleiss, Herbeuval, Erche et Schneider ; un chausseur Kaiser ; deux coiffeurs Viard et Guesnon ;  deux coquetiers Boss et Thouvenot ; trois cordonniers Grosjean, Devouton et Auffray.

 

Il y avait dix épiciers Kaiser, Siccard,   Tremblot, Albert, Ludwig, Gadaud, Gigleux, Martin, Thouvenot et Denuffrane ; un ferblantier Mashino ; un horloger-bijoutier Villers ; quatre hôteliers-restaurateurs Lugnier, Kleiss, Erche et Herbeuval.

 

Il y avait un vendeur de journaux Ginot ;   une modiste Dagatte ; un négociant Royer ; un quincaillier Mashino ; deux vendeurs de vêtements Lelièvre et Froissart et un vendeur de vin en gros Chrismann ; ce qui fait 57 commerçants à Foug en plus des : médecin, le Dr Schneider, pharmacien M. Georgenthum, sage femme, Mme Christophe, la Poste et le Chemin de Fer.  Les foires avaient lieu le jeudi gras et le 25 novembre.

 georgenthum2

georgenthum1.jpg

 

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27 mai 2012 7 27 /05 /mai /2012 07:58
 Depuis les temps anciens, l'eau était source de vie et les villages se sont créés autour des sources. Les seuls lavoirs qui existaient se situaient au bord de ruisseaux et de rivières, pas ou trés peu dans les bourgs.
 Lavoir et aigayoir du Chaouéchaoué
L'épidémie de « Choléra Morbus » commença à frapper Foug  en 1625, 1629, 1630,1632,1636. En 1854, les ravages que ce choléra  fit dans Foug, nous donne une idée des terribles épidémies qui sévissaient autrefois et de la terreur qu’elles inspiraient à nos ancêtres. Foug comptait à cette époque 1502 habitants. Dans le nombre de la population morte du choléra cette année là, nous trouvons 105 personnes dont 54 dans le seul mois d’août. Les décisions politiques qui ont suivi, avant 1860 vont faire avancer des règles d’hygiène pour éviter le retour des maladies :
 
w Éloigner les cimetières à la périphérie des villages.
w Éloigner les tas de fumier des maisons.
w Nettoyer devant sa porte.
w Nettoyer les caniveaux.
w Ne  pas laver le linge là où on puisait l’eau pour les usages quotidiens.
 Lavoir rue Sérrièreserriere.jpg
Le lavoir (ouvert ou semi-fermé) , la fontaine et le gayoir ou l’aigayoir (égayer, c’était laver, le gayoir c’était une réserve d’eau pour laver et faire boire les chevaux) ont fait leur apparition dans nos contrées.
Lavoir rue Prosper Boucher 
eglise.jpg
Le lavoir, c’était le domaine de la femme, lieu propice aux confidences, discussions distrayantes. Avec le lavoir, pas besoin de journal pour avoir les nouvelles du village.
 Lavoir rue des Remparts
remparts.jpg
Ce n’était pas qu’un lieu de bavardage, c’était aussi un lieu inconfortable, humide où la laveuse se relevait courbaturée, percluse de rhumatismes et d’engelures (en hiver).
 Lavoir rue de Renevaux
renevaux.jpg
C’était le prix à payer par tous les temps, pour rendre au linge sa propreté. Malgré la fatigue, la femme revenait au foyer, poussant la brouette, fière d'être la reine du logis. 
 Lavoir rue de la Garegare

Bibliographie :

- Bibliothèque nationale de France : Divers ouvrages sur Foug (Fond Lorrain)

- Commune de Foug : Archives des délibérations des Conseils Municipaux

- D’Oliveira-Rezenda F. : Lavoirs et fontaines de Meuse.

 
 
 
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20 mai 2012 7 20 /05 /mai /2012 07:57

Cette artère s’appelait chemin de Choloy. La dénomination actuelle depuis la construction de la voie ferrée, avenue de la Gare, lui a été conservée  à titre indicatif.

 rue-gare.jpg

La rue Neuve, car récente, puisqu’au moyen âge, cette rue n’existait pas, c’était la limite des murailles de la ville, elle est devenue rue Raymond  Poincaré.

 rue-poincare.jpg 

La rue de la Louvière devenait rue des Fils Breton (Henri et Paul), cette rue prenait naissance près de la maison natale des fils Breton. Elle commémore le souvenir des deux enfants de Foug issus d’une vieille famille du pays restés obstinément attachée à son patrimoine familial et qui sont tombés face à l’ennemi, pour la défense de leur sol. Auparavant elle avait le nom de rue Brunet (nom venant sans doute d’un « brunisseur » bijoutier travaillant les  métaux précieux qui devait être établi dans cette rue).

 rue-breton.jpg

L'ancien nom était ru des Juifs. Par corruption, cette appellation est devenue rue des Jeux. Le Comte Henri de Bar, souvent à cour de liquidités fit venir à Foug des Juifs et des Lombards, qui étaient des sortes de banquiers, installés dans cette artère. Ce nom était gardé.

 rue-jeux.jpg

La rue de Derrière la Ville devenait rue des Remparts : les anciens remparts de Foug dont on ne voit plus de vestiges, ont justifié cette appellation.  

rue-remparts.jpg

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13 mai 2012 7 13 /05 /mai /2012 07:58

Rue Perthuis des Chiens, cette dénomination  rappelle que Foug était entourée de fortifications. Le « perthuis »  était une ouverture pratiquée dans la muraille et par ce perthuis, les chiens sortaient dans la campagne. Elle s’appelait avant Rue Bodenan. On a démoli la maison Brunet pour la réaliser.

 perthuis.jpg

La rue Petite rue devient rue Petite Rue Notre Dame,  jadis, au coin de la rue  étroite, s’élevait l’auberge Gobillard, autrefois très florissante avant la construction de la déviation en 1837 ; elle ruina un temps Foug, qui vivait du commerce fait avec les rouliers, les charretiers, les postillons et les voyageurs. Elle s’appelait auparavant, rue Saillon.

petite-rue-ND.jpg 

Dans cette rue, il y  avait  également  la  maison de la dîme des vins.

dime-vins.jpg 

La rue du Provençal devenait rue de Toul : cette voie conduisant à Toul, il serait logique de lui donner cette appellation. Le Provençal rappelle l’époque de la construction de la déviation de la RN4. Les travaux durèrent de 1837 à 1840. Le conducteur de ces travaux était un provençal. Il se fit construire une maison pendant ces travaux à cette sortie de Foug en direction de Toul.

 

rue-de-toul.jpg

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